15 mai 2009
poésie
Un poème de Salvatore Quasimodo
Je ne saurais rien de ma vie
sang obscure et monotone
Je ne saurais rien, qui j'aimais qui j'aime
maintenant que replié, réduit à mes
membres,
dans le vent pourri de mars
j'énumère les maux des jours déchiffrés
Des branches déjà s'envole la fleur maigre
et moi j'attends
la patience de son envole irrévocable.
Publicité
Commentaires